À tous les citoyens français en principe, est accordé le droit de voyager. Autrement dit, que la personne concernée jouisse d’une mobilité totale ou non. Aussi, si une personne n’est pas en possession de toute sa mobilité, sa situation ne lui enlève pas son droit à voyager et ce, où que ce soit dans le monde.

Le droit de voyager

La mobilité réduite ne réduit pas leur droit. Au contraire, les transporteurs internationaux ont mis en place des dispositions en faveur des personnes handicapées afin qu’elles puissent profiter au mieux de leur voyage. Dans certaines compagnies, on peut même dire que le personnel est aux petits soins pour eux, ce qui est tout à fait positif.

Aide à l’embarquement et à la descente de l’avion

Lorsqu’une personne handicapée ou à mobilité réduite envisage de partir en voyage, lors de sa réservation de place, elle devrait prévenir la compagnie de sa situation. Cela est nécessaire afin que celle-ci prenne les mesures qui s’imposent pour le maximum de confort et de bien-être du passager concerné. Ainsi, ce dernier bénéficiera d’une aide aussi bien à l’embarquement qu’à la descente. C’est un personnel habilité qui le prendra en charge. Mais lors du vol, le personnel navigant n’est pas tenu de combler des besoins spécifiques comme lui donner ses médicaments ou le nourrir. Si la personne handicapée n’est pas suffisamment autonome, la compagnie aura au préalable demandé qu’elle voyage avec un accompagnateur, indiqué pour un vol long courrier par ailleurs.

Informations à transmettre à la compagnie avant le départ

Toujours lors de la réservation, il est utile qu’une personne à fauteuil roulant précise si son fauteuil est électrique ou non. Il doit transmettre les dimensions exactes du siège afin que la compagnie puisse vérifier s’il passe ou non les portes de la soute à bagage. Car bien sûr, il est impossible que la personne handicapée reste dans son fauteuil durant le voyage et le fauteuil n’a pas de place en cabine. Par conséquent, il doit forcément être placé en soute. La compagnie demandera également à la personne en fauteuil roulant la nature de la batterie de celui-ci. En effet, si c’est une batterie sèche, cela ne pose aucun problème et sera facilement accepté à bord. Mais si elle est liquide, il peut y avoir des complications et il faut souvent une autorisation spéciale avant de pouvoir le transporter.